Chapitre Baal

Baal, personnage omniprésent dans la Tora et dans l'ancien testament, est une divinité qui sent le soufre.

Le simple fait de dire qu'il s'agit d'un Dieu même en rajoutant "antique" peut suffire à produire une excommunication ou pire un fatwa.

Cette éponyme fut vénérée par les Juifs et phéniciens qui se trouvaient en Asir (en Arabie à coté de Yémen)vers 1000 ans AV. J.C. avec comme adversaires les philistins.* Ces derniers ont comme Dieu suprême la divinité Dagôn Dieu des montagnes (d'Asir et pas de Gaza!!) d'autres textes donnent Dagôn comme Dieu de la mer, peut être ! Après que les Philistins avaient émigrés vers Gaza et donnent leur nom à la Palestine et les phéniciens dont l’étymologie vient du Grèce phoinica qui veut dire rouge traduction du mot Himyrites peuple en Arabie coté Yémen (racine H-M-R en arabe est rouge (et mer rouge ?) sont allés au  Liban et les Hébreux vers l'actuel Israël.

Dagôn (dont le mot veut dire "grain" en hébreux est considéré comme le père de Baal.

Le mot Baal vient de l'akkadien "Bélu" écrit à Ougarite (Liban) dans l’alphabet de l'époque sans voyelle "B'L qui signifie "Seigneur, Maître".

Quelques siècles auparavant le roi Hammu-rabi avait crée le Dieu principal de Babylone " Seigneur Marduk".

Il s'agit à nouveau d'une dérive linguistique d'une divinité post diluvienne "Nimrod" (voir aussi chapitre qui lui est consacré ) En.Mer.Rud.Kar. se transforme en (N)amarud et finit avec Marduk **.

Chez les sumero-akkadiens existe une autre divinité très vénérée nommée Tamuze ou Dumuzi amant berger de Istar(planète Venus) sa parèdre.

Le culte de Tamuze était très répandu au moyen orient et s'inspire de l'épopée Gilgamesh dans laquelle Enkidu (la lune) meurt et est pleuré par Gilgamesh pendant 6 jours. La bible nous décrit ses scènes par Ezechiel "les femmes pleurent Tamuze".

Le dieu Baal va s’identifier avec ce culte agraire qui célèbre la mort et enterrement des grains et leurs

résurrection au printemps. La mort et résurrection de Jésus ne doivent  pas être une pure coïncidence !

La parèdre de Baal devient cette fois ci Astarte ou Ashérat ou Annat et autres variantes et adopte la coutume de l'Egypte, dont le Liban a été longtemps une colonie ou satrape, c'est à dire qu’elle est en même temps sa sœur.

Les Juifs adoraient autant Baal que Yaweh, qui n'est rien d'autre que Adonai (Seigneur) en langue araméen. Les voyelles de Adonaï donne Yahvé ou Jéhovah mais c’est toujours le mot Seigneur. 

La parèdre de Baal est bien connu et accepté ; Astarte ou Ashérat, La copine de Yawhé par contre est bien gommée dans les écrits ou transmissions orales, qui nous sont parvenus, depuis des millénaires.

Les archéologues ont néanmoins pu découvrir une ostraca avec l'inscription laconique Yawhé et sa Ashera ***.

Nous voyons par-là qu’il est bien identique avec Baal d'ailleurs toute exégèse note qu'à l'époque de Saul David et Salomon et au de là, les deux dieux étaient en cours et vénérés, les enfants  des ces rois avaient des noms comme" Yawhé vous aime" ou" vénéré par Baal" et vise versa.

Toutes les religions ont eu leurs scissions pour ne citer seulement les catholiques, orthodoxes, protestants, sunnite, chi’ites etc. accompagnées de leurs guerres et massacres. Les Yawhistes ont gagné sur les Baalistes et il suffit de lire la bible pour savoir comment Baal fut mauvais.

On ne peut pas nier qu'on sacrifia à Baal-Moloch des enfants. Une coutume assez ancienne et largement répandue dans le monde est pour nos yeux d'aujourd'hui une ignominie. Peut-on comparer ces pratiques avec les sacrifices des embryons des avortements au Dieu Mamon (confort matériel, argent actuel) ou il y a quelques siècles passés quand l'inquisition faisait brûler ses condamnés aux jours de naissance royal et autres événements marquants, charmante coutume!!

Et Abraham allait bien sacrifier son fils Isaac et le peuple juif est encore reconnaissant que l'ange avait arrêté sa main. En fait ne  s'agit-il pas d'un des anges qui ont visité Sara un an avant la naissance de Isaac ou s'agit' il de l'ange qui a annoncé à Hagar, lors de sa fugue dans le désert qu'elle était enceinte. Une chose est sûr l'enfant était de Sara et l'autre d’Hagar un point c'est tout.

D’autres mots pour Baal sont Bel, Baaltis, Moloch ou Adonaï.
 


Abraham reçoit les anges
tableau de Tiepolo


 

 

Des Phéniciens les mots vont vers la Grèce via Crète et Chypre et devient Belus ou Belous qui donne Zelus-Zeus et nous trouvons notre planète Jupiter en associent le mot Pater ou p'ter qui donne Zeus-piter nous reviendrons sur ce personnage plus amplement.

Baal était appelé le Prince Baal fils de Dagôn et prince qui s'écrit "Zeboule". Afin de bien se moquer du dieu concurrent les Juifs  donnaient le sobriquet Baal-zebub au lieu de Baal-zeboul qui veut dire Baal des mouches (de merde bien entendue). Zebub est une onomatopée qui imite bien le bruit d'une mouche.

Dans le livre de Kamal  Salabi "la Bible est née en Arabie" je trouve un dieu arabe de la fertilité avec le grand phallus dénommé Z.B.B. la tentative de prononcer ces trois consonnes me donne Z'bbe que j'ai vite fait d'associer avec Zobbe qui veut dire en langage très populaire et originaire d’Afrique du nord "bitte" et est fréquemment utilisée sur nos chantiers où il existe une forte population maghrébine. Renseignements pris chez mon érudit, portugais de chantier, Luis ; l’appellation officielle est "Zobbe la mouche" ou arbatache(14 en arabe)Zobbe la moustache.

J'ai donc pu mettre en dessous de ma démonstration C.Q.F.D. en conclusion de la preuve faite et que Z(e)B(u)B est sans voyelles Z.B.B. que nous Chrétiens avons transformées en Belzébuth, le diable en personne.

En effet le culte de Baal avait une forte connotation sexuelle et pas seulement celui de la fertilité du blé ou de l'abondance ! Probablement du à l’influence cassite et leurs maîtres indo-européens avec leur Shiva

Nous trouverons ce personnage plus tard chez les Grecs et les romains sous la forme d'un Dieu du vin et vu ses ancêtres il n'y est pas étonnant de le voir vénéré dans des fêtes orgiaques.

Une autre variante de Baal est Belphegor qui nous rappelle la série télévisée des années '60 dans laquelle nous voyons ce mystérieux personnage dans les sous-sols du Louvre et incarne un esprit maléfique.

La composition du mot vient de Bel-beor dont beor veut dire en akkadien âne ****. Les noms de personnes et des lieux sont encore nombreux dans laquelle la racine Baal persiste la ville de Baalbeck est l'exemple le plus connu.

Il n’est pas impossible que le surnom de Baal : mouche fut attribué par les peuples vénérant ce dieu du fait que les offrandes furent sanglantes et il suffit de voir avec quelle rapidité les mouches détectent la présence d’un cadavre pour comprendre que cette idole en  fut couverte.

Le temple de Salomon possédait deux colonnes en bronze avec comme inscription sur un Yakîn à droite

et l’autre  boaz 1 Rs 7,21 ;2Ch3,17. Inverser la lecture de droite à gauche donne Nikai et Zaob la première est la déesse de la victoire et le seconde réponde au dieu des mouches qui figuraient sur les colonnes du temple de Tyr au Liban dans la première moitié du deuxième millénaire. L’origine de z.b.b. vient d’un mot akkadien zumbu = mouche qui existe dans des diverses déclinaisons comme pour dire une sorte de guêpe en sumérien NIM-BUBBU ou NIM-SIG-SIG nous sommes donc bien loin du monothéisme bêlant avec Yaweh comme Dieu exclusif.

 

Le saint Bartholomé chez les Juifs

Nous allons aborder maintenant un sujet cher aux croyants (des extra terrestres). Les bases de ces croyances sont à chercher dans la Bible chez le prophète Elie. En convainquant le roi Achab que les prêtres de Baal sont de faux prêtres il lui suggère un concours entre les prêtres de Baal (450) et lui Elie. Le but était de faire allumer une offrande aux Dieux respectifs Baal et Yahvé en évoquant l'aide du ciel. Les prêtres de Baal tous exténués sous les moqueries de Elie n'arrivent pas à provoquer quoi que ce soit. Enfin Elie arrose son offrande avec une outre d'eau et assure en plus que le pourtour en est mouillé. Etant donné que l'auteur ne croit pas aux interventions divines il faut chercher la triche de Elie. Nous sommes dans le pays, l'Arabie heureuse* ou les produits pétroliers sont abondants. Les dérivés de pétrole étaient connus, peut-être même sous forme de distillats bien que ce procédé ne nous soit pas révélé pour cette époque mais pas impossible dans une société secrète comme ces prophètes hommes de "miracles". Une chose est sûre Elie n'a pas emporté un jerrycan de kérosène de sa fusée intergalactique. De là faire démarrer son offrande en allumant secrètement la traîné de "l'eau hautement inflammable ne demande pas trop d'imagination. La suite est le massacre des 450 prêtres par Elie lui-même selon les us et coutumes de l'époque.

Peu de temps après ce sera le tour de Jezabel grande adoratrice de Baal d'ailleurs son nom propre contient le mot Bel = Baal. Sa fin sera par la défenestration de son palais. En France ce type de méthode fut largement repris à Amboise  à part qu'on retenait le supplicié par une corde attachée aux grilles des fenêtres.

Nous sommes avec Elie en -850 B.C. Moïse est déjà mort  depuis 400 ans et il faut attendre le retour de Babylone pour que les Juifs deviennent réellement monothéistes comme les Perses avec leur Ahoura-Masda 300 ans plus tard.

Qu'arrive-t-il à Elie pour qu'on en parle encore aujourd'hui ?

Entre temps Elie vit retiré dans les montagnes et le fils de Achab après une chute dans les montagnes lui fait des consultations par intermédiaire des émissaires, les malheureux seront foudroyés par le feu du ciel le troisième "ambassadeur" s'agenouille plus qu'à plat ventre et peut retourner chez son maître pour lui annoncer qu'il crèvera sur son lit. Tout ça parce que ce fils avait consulté auparavant Seigneur Baal. Nous voyons que Elie est un maniaque du feu et a largement expérimenté ses connaissances nouvelles pour l'époque.

Tous ceux qui ont joué avec le feu savent que tôt ou tard on se brûle. Ainsi selon les témoignages de son acolyte Elisée, sa charrette et cheveux partent dans une boule de feu. Comme nous avons déjà constaté que Elie manipule des liquides hautement inflammables, nous pouvons être certain que transportant quelques outres (la barrique n'existe pas encore, c'est une invention des Gaulois) ou autres récipients et une étincelle électrostatique ou pire une torche de l'acolyte s'assurant une succession ****glorieuse et voilà pourquoi les 50 personnes qui ont cherché vainement pendant 3 jours pour ne trouver aucune trace!! On peut aussi penser au suicide du fait que dans certaines versions il était en présence de ses fils. En tout cas il n'est pas parti avec son engin interplanétaire restons sérieux!!!

Tout au long de cet ouvrage nous serons confrontées à des révolutions, guerres, qui presque chaque fois sont déclenchées par des conditions climatiques calamiteuses. Selon la Bible 1 Rois XVIII,19-38 Ellie le peuple Hébreux est confronté à un sécheresse exceptionnelle. Faut-il croire la Bible quand il dit que 450 prêtres sont égorgés. Les chiffres bibliques sont généralement symboliques comme pour Abraham qui partait avec 318 hommes et son majordome Eliezar, libérer son cousin Lot. Or le nom de Eliezar converti

en chiffres donne 318 (voir Ifrah).

Si aucun peuple peut exister longtemps sans religion un excès de clergé en surnombre est également nuisible en particulier lors d’une sécheresse et le peuple a certainement contribué à la réduction d’un certain nombre de bouches parasite en trop. Nous pouvons tenir le même raisonnement pour la caste des nobles ou notre société moderne gérée par une caste d’élus fonctionnaires, la révolution française nous apprend comment ça se termine en période de difficultés.
 

La page suivant présentant Elie au travail pour allumer son offrande.

L'autre tableau présentant Elie au décollage.

* La Bible est née en Arabie, de Kamal Salibi

**Die geheime Botschaft von Gilgamesch, Pr. Werner Papke

***Le monde de la Bible No 110

 

Statuette de jeune taureau (symbole du dieu Baal)

 

Baal dans l’ordinateur